Nous marchions depuis des heures, essayant de comprendre où nous étions tombés, en tout nous n'étions pas où nous voulions être et de plus nous ne savions aucunement comment revenir sur nos actes, il n'y avait certainement aucun moyen étant donné que l'alchimie modifie la matière de manière irréversible mais pouvions parler de matière quand c'est le temps que nous avons modifier? Je n'en avais pas la moindre idée, d'autant plus que je n'avais pas pratiqué l'alchimie pendant deux longues années. Nous n'avions rien mangés depuis notre retour à Resumbool où nous nous étions fait offrir un repas peu copieux mais un repas tout de même. Nous n'avions pas dormis non plus depuis ce même jour et n'avions pas que marché en espérant croiser quelqu'un qui pourrais nous aider. J'avais très faim et Alphonse devait aussi être dans le même état. Nous n'avions échangés que quelques mots peu savants depuis que nous avions commencé à marcher. Je me contentais de me plaindre et de répéter que j'avais faim ou que j'étais fatigué et mon frère acquiesçait simplement, en silence, l'air pensif. Un heure avais passé, puis une deuxième, puis une troisième. J'aperçu une horloge au loin, en regardant bien je pu constater l'heure, il était sept heure du matin, pas étonnant que nous n'ayons croisés personne. C'était dommage que cette grande horloge n'indique pas aussi la date car ni moi ni mon frère ne savait dans quelle époque de dingue nous avions atterrit. Ma seule hypothèse: le futur, au moins 100 ans après ma naissance, sûrement plus même. Sans un mot de plus, nous marchâmes encore, jusqu'à ce que je m'arrête subitement, m'asseyant sur un banc que j'avais localisé depuis un moment déjà. Mon frère ne s'apperçu que quelque mètre plus loin que je ne le suivais plus et était venu me demander:
-Mais quesque tu fais grand frère!
-Je fais une pause. Lui avais-je répondu. Ça fait des heures que l'on marche, t'en a jamais marre toi!
-Patience, on est presque arrivés.
-Arrivé où? Demandais-je.
-Je ne sais pas. Me répondit mon frère. Mais ce n'est pas en se reposant qu'on y sera.
La discussion s'arrêta là, comme je n'avais rien à redire je me releva et me remis à marcher, marcher, marcher, sans me plaindre pour ne pas risquer de me faire crier dessus. Une bonne heure passa puis je pu voir un grand portail de fer derrière lequel se trouvait un grand bâtiment, de là je pouvais voir une grande porte, un chemin dallé qui menait du portail à la porte et un grand espace vert. J'attrapa l'un des barreaux de posa légèrement pour m’apercevoir que le portail était ouvert. Curieux, j'entra et regarda un peu de tout les coté, à première vu il devait s'agir d'une école, ce qui expliquerait le portail ouvert aux élèves et l'espace vert servant de cour. Je sortis finalement en me disant que si l'on me voyait là je me ferait appeler Arthur autant par mon frère que par les habitants de cet endroit. D'ailleurs, Al ne m'avais pas remarqué, il observait les lieux, je vins me poster à coté de lui comme si de rien était, m'adossant comme lui au muret qui entourait le bâtiment et l'espace vert. Soudain il brisa le silence en pensant tout haut:
-C'est bizarre, j'ai comme une impression de déjà vu...
Je le laissa dire jusqu'à ce qu'un chaton ne passe par là et qu'il ne l’attrape, se comportant alors comme un bébé et chouchoutant l'animal qu'il ne connaissait aucunement et qui ne portait pas de collier. Je le regarda et soupira avant d'avouer:
-Moi aussi j'ai comme une impression de déjà vu.
- Ah bin tu vois! Me répondit-il en caressant le petit chat.
-Non, j'ai une impression de déjà vu quand je te vois chouchouter un chat de gouttière...
Je le regarda encore faire un moment, il était là: accroupit devant moi à jouer avec ce chat comme si il l'avait toujours connu. Je lui souris mais visiblement il ne le remarquait pas.