J’eue la surprise quelques minutes plu-tard d’être rejointe par le général en charge de la section d’espionnage en personne. C’était l’une des rares fois ou je rencontrais l’un de ces hauts gradés. Pour tout dire, je n’en avais jusque là rencontré que deux. Le premier avait été celui qui était venu me chercher lorsque j’étais enfant pour m’intégrer au projet Anémone. Alors que ce général était mon supérieur le plus haut gradé, je ne l’avais plus jamais revue, voilà pourquoi je disais qu’il jouait aux hommes invisibles avec moi. Cependant, je n’en avais absolument rien à faire. Je recevais les ordres et les exécutais sens chercher plus loin puisque mon avis n’avait pas d’importance t’en que cela ne touchait pas aux I.S. D’ailleurs, je préférais largement travailler avec les scientifiques avec qui je n’avais pas à faire attention au moindre de mes gestes même si je savais pertinemment que je ne pouvais pas me permettre toutes les libertés. Le petit joujou de l’armée était évidemment sous étroite surveillance pour s’assurer qu’il ne se mettait pas à penser par lui-même. Quoi qu’il en était, l’armée me permettait d’avoir ce que je voulais, entrainement, connaissance, technologie et j’en passe qui me permettrais de pouvoir réduire en poussière ces magiciens. C’est pour ces raisons que je n’avais jamais cherché à partir malgré toutes leurs petites manies qui me hérissaient le poil.
Tendis que j’attendais patiemment que notre cher générale me dise de me mettre au repos, s’il attendait que je lui demande, il se mettait le doigt dans l’œil, il s’installa sur l’un des fauteuils du grand bureau et lisait ces documents. C’est là qu’il se mit à me parler.

« Tient, il ne m’avait pas oublié. »

- Les données que vous nous avez transmises sur se système SERIA semble très promettant. J’espère tout de même ne pas assister à un suicide élaboré qui nous couterait des milliards de dollar.
- Toutes les données ont été revu de nombreuse fois. J’y ai apporté même déjà apporté les modifications nécessaires pour l’application aux autres systèmes de transports que mon I.S. Avec les données que vos scientifiques obtiendront durant mon voyage, ils pourront également faire les derniers ajustements.
- Vous semblez sur de vous comme toujours. Votre responsable m’a beaucoup parlé de vous en bien et ma conseillé de vous laissez carte blanche sur tous les domaines scientifiques que vous aurez et avez à traiter.

« Celui-là aussi se souvient de moi ? C’est fou ce qu’on peut apprendre de choses qu’en on part en première ligne. »

- Votre I.S est prette pour le décollage. Si vous n’avez rien à régler avant de partir, vous pouvez y aller tout de suite, remarquant un bref sourire sarcastique de ma part que je n’avais pu empêcher de s’afficher avant de le retirer il ajouta, même si j’en doute puisque vous consacrez votre vie à ce genre de missions depuis que vous avez intégré l’armée.
- Je me rends immédiatement sur la rampe de lancement, dis-je en partant après un dernier salut.


En arrivant sur la rampe, l’équipe en charge de la préparation de mon I.S me salua tendis que je posais la main sur mon appareil pour l’activer. Elle ne ressemblait plus du tout à ma belle Shymphonia Rock. Elle était maintenant complètement cachée sous des tonnes de métal qui lui permettrait de supporter le voyage un peu particulier que nous allions expérimenter. Une fois installé dans cette boite de conserve, j’entrepris de mettre en route les systèmes de commande et eu la petite surprise de trouver un pilotage automatique d’installé pour les différentes manœuvre qu’il y aurait à réaliser. Je mis donc en route la communication avec la NASA qui s’occupait de tous les lancement des appareil dans l’espace même s’il s’agissait de machine parfaitement capable de si rendre seule et commençais à pousser une gueulante. Oui, je sais. Je ne me comporte pas comme cela avec les autres mais ceux que j’allais égueuler étaient des scientifiques historiques qui avaient encore bidouillés ma machine dans mon dos.


- Qui a encore foutu son nez dans les programmes de Symphonia, grondai-je dès la seconde où la communication fut ouverte.
- Nous avons ressues l’ordre du général de le faire pour éviter des erreurs de pilotages. D’ailleurs, c’est à peine si nous y sommes parvenus avec tous les pare-feux que vous avez installé.
- Si c’est un reproche, demandez-vous pour qu’elle raison j’ai bien pu les mettre. Si ma mémoire est bonne, le dernier à avoir touché à Symphonia à bien merder et nous aurions assistés à un beau feu d’artifice ce jour là si je n’avais pas installé au cas où un mécanisme d’arrêt à distance.
- Je…, ne sus répondre l’homme qui été justement le responsable de cette presque catastrophe.
- Dite au général que je désactive le programme tout de suite. Certaine des manœuvre qui y son inclus sont bien trop critique pour les laisser sous le contrôle d’un programme de seconde zone. J’ai déjà préparé cela dans mon système SERIA.
- Nous n’avons rien vue de tel dans son programme.
- Car vous pensez réellement que je vous laisserez la possibilité d’y mettre le nez ? Son programme est maintenant protégé par un nouveau code qui est changé toutes les heures. Je suis la seule à avoir la possibilité de faire réapparaitre le code d’origine.
- Vous utilisé les systèmes de reconnaissance génétique ?
- Bingo ! Une superbe invention de votre oncle.
- Elle n’était pas encore aboutit d’après ces dernières recherche.
- Hé bien, j’y ai mis le nez dedans en en entendant parler et maintenant, cela fait une semaine tout rond que le projet genèse est terminé. Bon, je débute l’initialisation de la procédure de décollage.
- Vous n’avez pas encore ressues l’autorisation !
- Elle l’a. Ne faite pas cette tête et remercié moi, je viens de vous éviter une nouvelle remontrance. Lou, toujours aussi impulsive quand tu as un nouveau joujou à essayer à ce que je vois.
- Tient ! On peut savoir où était passé le chef des opérations Jump ?
- J’expliquais juste au général qu’entre le moment où je lui parlais et celui au j’arriverais au poste de contrôle tu aurais désactivé tous les systèmes parasites et lancerais la procédure de décollage.
- Yugo ! Toujours aussi clairvoyant, dis-je ravi qu’il soit le responsable des opérations. Bon je peux commencer ?
- Te connaissant, tu as déjà tout fait donc oui. Je te fais confiance pour la suite. Je ne suis venu que pour rassurer les bureaucrates et récupérer les données.
- Toujours aussi fouine à ce que je voie. Bien j’y vais dans se cas. Je coupe les communications jusqu’à mon arrivée dans l’espace de la Maho. De là, je vous enverrais toutes les données du voyage pendant la recharge des systèmes.
- Bonne route.


Quand les moteurs auxiliaires furent enfin chargés, je lançais ma machine sur la piste conçue pour augmenter encore ma vitesse. Les I.S étaient parfaitement capables de se rendre sans toutes ces machines supplémentaire dans l’espace, mais là où je me rendais, j’aurais besoin de toute la puissance de mes boucliers et des boucliers auxiliaires qui avaient été ajouté. Une fois la stratosphère dépassée, j’étais enfin dans l’espace et amorçais-je la manœuvre nécessaire pour me rendre au point Alpha, le trou noir le plus proche de notre galaxie. J’utilisais le peu de puissance restant des moteurs auxiliaires pour me mettre sur l’orbite de propulsion que j’allais utiliser pour me rendre sans utiliser d’énergie jusqu’au trou noir. Voilà la manœuvre, je rapproche mon I.S de l’orbite que suit la lune mais avec un angle légèrement différent ce qui me m’éjectera de l’orbite quand j’aurais atteint la vitesse de lancement. Bien évidemment, il ne faut pas se louper sur l’angle à utiliser où on peut se retrouver très loin rapidement de notre objectif mais heureusement pour moi, j’ai Shymphonia pour s’occuper de tout cela.


*vitesse de lancement atteint dans 5, 4, 3, 2,1… Ejection de l’orbite terrestre.*

- Rock (c’est comme cela que je l’appelle lorsqu’elle est en mode I.S, Symphonia, c’est quand elle n’est pas sous sa forme exosquelette) lance la procédure d’évitement avec un angle de 20° (pour éviter de perdre trop d’énergie en rajustant la trajectoire). Avec notre timing, on ne devrait pas avoir besoin de plus. Lance tout de même une sécurité d’évitement au cas où.

*procédures activés. Nous arriverons au point Alpha dans quatre heures. Dois-je lancer le système de repos ?*

- Non, pas temps que nous ne serons pas sorties de la ceinture d’astéroïde. Après oui.


Comme prévue, les rectifications de trajectoires furent minimes ce qui me permis de ne pas utiliser l’une des capacités de mon I.S, le chant de l’ange, pour recharger son énergie avant l’utilisation du trou noir. Une fois au cœur du point Alpha, je mis en route le système Jump. Celui-ci utilise la capacité des trous noirs à absorber toutes choses mais surtout la lumière. Lorsque les trous noirs atteignent une certaine charge, ils relâchent toute l’énergie accumulée d’un seul coup. Le fameux pont utilisé pour se rendre d’un endroit à un autre. Ici le truc étant de contrôler la quantité d’énergie accumulée pour se rendre là où nous en avons besoin. Autrement dit, la moindre petite erreur vous perdra dans la galaxie au mieux ou vous grillera tous simplement.

Le programme SERIA a été adapté après découverte de ces propriétés pour gérer ce genre de choses. Il ne reste donc plus qu’à attendre. Trois heures plus tard, le premier bouclier auxiliaire fut détruit par l’accumulation d’énergie et le second pris le relai. Plus résistant, il devait me permettre de retarder au plus tard l’utilisation des boucliers de Symphonia. Normalement, ils avaient été conçus pour tenir jusqu’à la moitié du trajet et c’est heureusement pour moi que tous mes calcules furent bon, ce qui me permit d’arriver en un seul morceau. Après l’envoie de mon rapport et la recharge, grâce aux panneaux solaires installés pour cela, des batteries de Symphonia, j’amorçais ma descente libéré de toutes ma carcasse de métal qui avait été délesté durant le saut.

Utilisant la lumière du soleil pour camoufler mon approche, j’atterrie dans une zone déserte de vie à l’écart de la ville sans me faire repérer. Jusque là tout se passait parfaitement. Me concentrant, je désactivais mon I.S qui adopta la forme d’un collier et put constater que le système de pilotage automatique n’avait pas été le seul cadeau du général. A mes coté se trouvait deux énormes valises rose pétante pleine à craquer de je ne sais quoi et ainsi qu’un sac dernier cri de l’un des meilleurs créateurs d’Italie. Ouvrant l’une des valises, je pus y trouver toute la garde robe de ma couverture. Du rose, du rose et encore du rose, encore heureux que j’aime cette couleur. J’irais tout de même acheter quelque vêtement quand j’aurais un peu de temps. Echangeant ma tenue militaire contre une robe blanche et rose, mes rengers contre des bottes rouges pour le peps et des accessoires qui vous le verrez quand je les utiliserais sont loin d’être ce qu’ils semblent, je partie en direction de la ville pour y faire un premier repérage en attendant les directives.

Plus rapidement que je ne l’aurais pensé, je fus arrivée devant l’immeuble de mon appartement dans lequel je pénétrais pour y déposer tous ce bazar que je me traînais depuis deux bonnes heures. Heureusement que les roulettes existe ! Sinon aller expliquer à ceux qui m’avaient croisé comment une fille semblant aussi fragile que moi était capable de transporter ces trucs là. A l’accueil, je récupérais mes clefs contre les documents demandés et le premier mois de loyer puis me suis dirigée vers l’escalier. Nouveau problème que même les roulettes ne régleront pas. Comment faire monter ces valises qui pesaient une tonne au troisième étage sans griller ma couverture. Bon, il était temps de passer en mode midinette ! Prenant cet air niait et embêté qu’on ces petites minettes, je me mis à regarder autour de moi pour trouver une âme charitable qui accepterais de m’aider. Coup de chance pour moi, le hall qui avait été aménage en une sorte de salon commun pour l’immeuble était plutôt bien occupé. Quand je fus certaine qu’au moins tous les hommes m’avait jeté un coup d’œil ce qui était fait depuis longtemps pour certains, je fis mine d’essayer de monter mes valises et de galérer comme pas possible à les soulever. Je pris même la peine de réussir à en faire monter une sur la première marche avant de me faire tomber dans un bouquant monstre, bien sur je ne suis pas folle au point de faire exprès de me faire mal et fait attention a tomber de manière à l’éviter, normalement personne ne devrais le voir. Quand je ai relevé la tête et dégageant mes cheveux de mon visage, je vie une main secourable tendu vers moi.

« Chouette ! Voilà enfin mon gogo. »

Je pris sa main tout en prenant grand soin de m’appuyer autant que ce que celle que j’incarnais l’aurais fait. Lorsque je fus debout, je pus observer mon sauver, mon immense sauver. Je n’étais pas petite mais pas non plus immense, plutôt de taille moyenne mais lui. Cependant, il fait reconnaitre qu’il était pas mal du tout, un beau blond à la peau pale et très bien habillé. Pas vraiment mon genre mais pas mal du tout, ça on ne pouvait pas dire le contraire. Il portait un masque qui cachait une partie de son visage au niveau de son nez, peut être était ce là l’imperfection de sa physionomie ou aimait-il simplement cella. C’est cette petite particularité qui me l’avais faire repérer en plus de sa grande taille quand j’avais fait mon repérage des lieux mais je ne pensais pas du tout qu’il serait celui qui viendrait m’aider. Il ne semblait pas vraiment le genre chevaleresque. J’aurais plutôt pensé que ce serait l’adolescent boutonneux qui d’ailleurs s’était rapproché et qui ne faisait que me reluquer depuis mon arrivée.

Je lui fis un grand sourire et le remerciais ainsi qu’une seconde fois quand il prit mes valises et ma clef pour monter mes affaires. Cependant, c’est également à ce moment qu’un message s’afficha devant mes yeux tendis qu’il montait les escaliers:
Recherche en cours, danger potentiel.

Symphonia me transmit grâce à l’oreillette que je portais l’avancé des recherches et les ordres provenant de la base. Ordres loin d’être utiles étant d’une évidence des plus simples. Cependant, aillant déjà fait l’erreur de le faire remarquer une fois, je ne pipais mot à ce sujet et attendis simplement la fin des transmissions.


*Ils ont dit: prenez garde mais occupez cet individu*

« Evidement… Mais s’il s’agissait d’un de ces magiciens, j’étais ravie de la tournure des choses. Aussi tôt arrivée, aussi tôt débutée. »


Lorsqu’il redescendit, je ne laissais rien paraitre sur mon visage mais prit tout de même la précaution de couper la communication auditive pour ne pas être déconcentré par les commentaires permanent de l’équipe traitant les données. Lorsqu’ils auraient des informations utiles, Symphonia me les transmettraient sur mes lentilles. Maintenant que j’avais été prévenu ne possibilité de danger, je pris le temps de m’intéresser à lui faisant passer cela pour un flirt maladroit avec un jeune homme venant de me venir en aide. En l’observant revenir vers moi, je me rendis compte que soit il était très sportif ou soit il était entrainé car sa démarche était loin d’être celle des individus lambda. Je me mis donc sur mes gardes prêtes à réagir en cas de besoin tout en continuant de jouer la comédie. Mon personnage était censé être simple d’esprit donc ne pas réfléchir. J’allais passer mon temps à parler de tous et de rien ou à répondre plus ou moins justement à ces questions le temps de savoir à qui j’avais à faire.

Arrivée à mon niveau, il me tendit la main pour me saluer et se présenta avec un bel accent polonais.


- Vladimir Ilitch Alexandrovna, enchanté de connaître une créature telle que vous mademoiselle...
- Looka Kelly. Il en va de même pour moi. Je ne sais vraiment pas ce que j’aurais fait si vous n’aviez pas été là, dis-je tout sourire.


La flatterie aurait probablement eu un certain impacte dans une autre situation mais pas ici. Cependant, je laissais paraitre qu’il en était tous autre et allais jusqu’à laisser monter à mes joues du rose.

- Votre charme indéniable aurait surement attiré une autre proie à votre toile mademoiselle...
- Une proie ? Si tel est votre vision de la chose, m’amusais-je.

« Une proie… Drôle de vocabulaire dans la bouche de cet homme. Enfin homme… Qui savait ce qu’il était ? Pas un homme ou pas ordinaire en tous cas sinon je n’en aurais pas été avertie. Il fallait que je fasse attention. Certain était capable de bien des choses surprenantes, lire dans les pensées voir même le passé, créer des boule des feus et j’en passe. Je devais arrêter de réfléchir ou risquerais de me dévoiler moi-même… »


Il poursuivi son numéro de charme tout sourire tendis que je continuais à jouer à la gentille petite fifille attendant calmement la réponse sur ce qu’il était.


- Vous portez un joli nom...mais quelque peu étrange pour cet endroit...étrangère?
- Moi qui souhaitais éviter de me voir attribuer le titre de petite nouvelle débarquée, c’est loupé on dirait…


Je l’observais passer sa main dans ces cheveux et ne perdit pas une miette du spectacle. Un corps superbement fuselé, il devait donc l’entretenir et … Enfin bref, je laissais mon regard dériver sur son corps pour montrer un intérêt physique même si se n’était pas le cas afin de continuer ce petit jeu que nous avions commencé. Je me mis à faire la moue embêtée par le fait qu’il ait aussi vite remarqué que je n’étais pas des environs et me fit rougir d’autant plus quand il me fixa du regard. Malgré son regard persistant, il semblait être un peu ailleurs. Vers quoi ces pensées avait-elle dérivée ? Tendis que je me posais cette question et me matraquais intérieurement pour ne pas réussir à arrêter de penser toutes les trois secondes, je ressue un nouveau message.

Je fis mine de chercher quelque chose dans mon sac tendis qu’il défilait pour éviter de laissez paraitre une réaction quelconque qui pourrait me trahir.
Danger réel. Pouvoir de niveau 1. Recherche toujours en cours. Non humain certain.

Lorsque le message s’effaça, le relevais la tête contente d’avoir trouvé ce que je cherchais, un téléphone portable. Tout en lui disant que je provenais de la Terre cherchant à échapper aux militaires, j’écrivis très rapidement et envoyais un message qui serait transmit à « Papa » (nom de code pour la base) sans le quitter des yeux.

Il sait déjà que je suis étrangère à cause de mon nom…

Je continuais la conversation alors pour essayer de déterminer ces intentions à mon égare tous en ne laissant rien paraître. Plus la conversation durerait plus je risquais d’en apprendre d’avantage même si cela ne se faisais quand observant son langage physique ou autre qui finirait par le tromper. Jusque là, j’avais découvert qu’il faudrait mieux pour moi ne pas avoir à l’affronter de face.


- Mon nom est si détonnant que cela ?

- Non, je désirais simplement savoir d'où vous veniez. Etats-Unis? Moi je suis polonais ...
- D’où votre superbe accent, dis-je comme si je venais de faire la découverte du siècle.


Pour le coup, j’y allais vraiment à font pour jouer aux cruches. Même moi je me faisais honte, mais bon il fallait que je trouve un moyen de faire avancer cette conversation ou tout du moins de la faire durer sans faire de bêtises… Pour le moment, tout semblait bien se passer mais qui pouvait réellement le savoir. S’il lisait le passé ou les pensées j’étais surement mal. Voyons voir… Quelles informations avais-je put lui fournir ? Déjà, toutes les informations que j’avais obtenu le concernant, après il devait savoir que je jouais la comédie et si c’était le cas, se foutait de moi en jouant le même jeu… Super un marrant…


« Attend ! Mais il pourrait être… et merde. »


Je ne pus m’empêcher de me tortiller les cheveux comme ces gamines qui cherchaient à vous charmer en jouant avec pour calmer la nervosité qui venait de me prendre. S’il était ce que je venais de pressentir, s’était pas bon. Pas bon du tout. Qui avait un intérêt à jouer au sauveur, utilisait des mots tels que « proie », avait des capacités suffisamment étrange pour que je ne puisse toujours pas avoir mes informations et aimait jouer tel un chat avec une sourie et vue le destin de la sourie, j’étais loin d’être partante pour terminer ainsi… Des suppositions, juste des suppositions mais mon instinct ne m’avais jamais trahi.


- Sinon pour répondre à votre question, Non, je ne viens pas des Etats-Unis.

« Et coure toujours pour que je te dise d’où je viens même si tu peux lire mes pensées abrutit. Heu… faut peut être pas que je l’énerve… gentil boulotteur, gentil. »


Mon air de petite cruche toujours plaqué à mon visage, je répondis à la question qui suivait. Enfin… J’y répondis… Quoi que, la vérité ne serait peut-être pas la pire des idées vue ma situation. De toute façon, il devait déjà savoir que je lui racontais des craques hors, s’il lisait dans les pensées, il savait que j’avais envoyé un message à « Papa ». Voyons comment cela pouvait tourner car pour le coup, il ne risquerait pas de comprendre et chercherait à en savoir plus sur ça. Oui, j’étais persuadée et totalement convaincue tout d’un coup de ma découverte.


- Vous êtes seule sur cette plateforme de fou ou quelqu'un vous accompagne-t-il ?
- Non, je suis seule. Ma famille à été tuée et ces l’une des raisons de ma venue ici. Je préférais ne pas avoir à en parler. C’est déjà assez éprouvant comprenez-vous ?


Mon visage prit un air d’enfant battu et désespéré. Même si lui savait, je devais continuer à jouer la comédie pour le reste du public. Public qui avait les oreilles qui trainait vue les réactions à notre discussion. Qui sait, cet ado et ces autres oreilles indiscrètes pourrais m’être utile, voir me sauver la vie…

- -Bien entendu mademoiselle...
- Je vous en remercie, habituellement les gents sont d’une indiscrétion sans pareil pour ce genre de sujet éprouvant.

« Aucune réaction perceptible quoi que… se manque de réaction pouvait également m’apporter des informations. Il sait très bien contrôler ces émotions et ce qu’il laisse paraitre. Donc un individu des plus dangereux. Le problème était que je ne savais pas quelle conclusion il se faisait de moi. »


Je rouvris un sms destiné à « Papa » et lui envoyais mes observations, conclusion et demandant les ordres. La réponse ne se fit pas attendre et ne me plus absolument pas. Ma main se crispa autour de l’appareil tendis que je la lisais.
Conclusions confirmés. Il ne faut pas laisser de créature de ce genre en vie. Vous savez ce qui vous reste à faire.

Oui, je savais ce qu’il voulait mais je n’étais pas d’accore avec ça. Les magiciens étaient des monstres, les vampires… hé bien, s’ils étaient des monstres, nous aussi. Ils ne faisaient que se nourrirent tout comme nous avec les animaux que nous élevions pour les manger. Entre nos deux races, les plus monstrueux étaient surement les humains. Au moins les vampires ne gavaient pas leur nourriture et ne faisait que prélever parmi la population humaine se dont ils avaient besoin, même si certains avait un caractère plus chaud. La seule chose que je pouvais espérer, était que celui-ci savait se maîtriser et n’avait pas faim. Je répondis alors au message par une réponse catégorique qui ne pourrait être qu’accepté.
Impossible. Risque d’être découverte trop important.

Je ne cherchai même pas à épiloguer sur le sujet. Et il savait parfaitement que lorsque je refusais, c’étais catégorique. De plus, mon passé me permettait de faire cela car jusque là, je n’avais refusé que des ordres qui aurait fait échouer le but fixé. J’obtins donc gain de cause.
Accepté. Nouvel ordre. Coupé le contacte. Risque trop grand.


- Excusé moi pour ces messages. Je sais que cela est d’une grande impolitesse mais ils sont importants.


Je n’avais absolument pas l’intention de l’énerver et maintenant que j’avais eu confirmation qu’il s’agissait bien d’un vampire, j’avais tout intérêt à me montrer des plus humbles mais également des plus méfiantes. Si ce qu’il avait pu lire en moi jusque maintenant l’avais énervé, surtout le passage où je m’énervais contre lui, là y avait de forte chance, je risquais de devoir me défendre malgré moi.


- Venez, je vous offre un verre...

« Un verre ? Heu… ça ce n’est pas bon. Quelle excuse pourrais-je trouver ? »


J’avais beau ne pas connaitre énormément de choses sur les vampires, les points principaux à leur sujet était inscrit en moi. Trop de personnes s’étaient déjà fait prendre dans leur filait pour que le mot DANGER ne leur soit pas associé surtout lorsque vous vous retrouviez seul avec l’un d’entre eux. Je devais donc rester le temps que nous serions ensemble entourés d’individus et plus précisément d’individu avec une certaine capacité de raisonnement.


- J'ai à ma connaissance un bar assez agréable pas loin d'ici...


Un bar, de mieux en mieux. Un coin bourré d’alcooliques qui ne se rendraient absolument pas compte qu’il serrait en train de se délecter de mon sang alors que je chercherais à me dégager inutilement. Que faire ? En même temps, je pourrais plus facilement me défendre si tous ceux qui m’entourais étaient pris pour des insensés par le reste de la population. Ainsi, je pourrais faire usage de mes gadgets sans qu’on ne puisse croie un mot des témoins. Pendant que je réfléchissais à un moyen de me sortir de pétrin, il partit vers la sortie comme si cela devait être une évidence pour moi que je doive le suive. Après deux pas, il se retourna vers moi comme s’il venait tout juste de se rendre compte que je ne l’avais pas encore fait.


- Vous venez mademoiselle?
- Je ne sais pas vraiment si je le peux. Je viens d’arriver et doit encore m’occuper de plusieurs choses. Je suis également fatigué par mon voyage voyez-vous ?


Totalement fau mais je devais « couper le contacte » comme on me l’avait demandé. De plus, avec cette catégorie d’individu, il était certainement plus sage d’agir ainsi. Je m’excusais alors de devoir le laisser et me penchais pour le saluer, ce qui ne me plaisais vraiment pas car dans ce genre de position, on est une proie plus facile mais les témoins devais me permettre de ne pas avoir à craindre se genre de choses. Je me relevais pour voir sa réaction. Il pouvait encore trouver des raisons valables pour que je l’accompagne…

- Oh...Ces choses ne pourraient-elles pas attendre un peu? Il y a tant de choses que je voudrais vous montrer en votre qualité de nouvelle arrivante...

« Bon sang mais c’est que tu es coriace mon beau. Tu ne peux pas te trouver une jolie petite minette bien docile ? »

Je penchais la tête en minaudant alors que je lui disais cela en pensée faisant mine pour les autres de réfléchir à sa proposition. Quand j’eu fini, je me reteins correctement pour lui donner ma réponse en secouant la tête pour accentuer mon refus et me pensant sur la fin de ma phrase.


- Je crains ne pas pouvoir les repousser, désolé, dis-je du ton le plus sincère possible.


Cela faisait maintenant un bon moment que nous étions debout dans le hall d’entrée à discuter et pour ma part toujours au même endroit devant les escaliers. Nous avions attirés toutes l’attention de l’assistance et personnes ne rataient une miette de ce petit numéro que nous leurs jouions. Certain avait même arrêté de prétendre ne pas écouter et nous regardait sans vergogne. Je vous jure les commères… Que cela soit sur Terre où ailleurs, elles sont toujours présentes et aussi insupportable. De plus alors que je comptais les utiliser à mon avantage, il fallait maintenant que je fasse attention à ce que je disais. Ce très cher ami savait très bien se tenir en public. Quelle chance pour moi…


- Non en fait vous avez raison...
- Oui ?

Voilà qu’il se mettait à tourner dans mon sens. Je ne pus m’empêcher de ressentir un soulagement à ces mots. Il en avait peut être assez de se petit jeu et allait se chercher un autre joujou. Cependant, je fus rapidement ramené à la réalité…

- Ce ne serait pas sage de partir...

Pas sage de partir… étrangement à ces mots, mon enthousiasme redescendant d’un seul coup et me fit même me tenir sur mes garde. Qu’avait-il trouvé d’autre ?


- Si vous avez des choses à faire je peux peut-être vous y aider?

« Et merde ! Je fais quoi maintenant. Ce n’est pas comme si je pouvais sortir devant tous ces oreilles indiscrètes : désolé mais j’ai prévue de ranger mes culottes par couleurs et j’en ai plein plein plein donc ça prend du temps. Si je ne devais pas faire semblant alors je lui aurais sortie depuis belle lurette. Ce genre d’excuse étant imparable mais là… Haaaaaaaaaaa mais il n’est pas possible. Et je m’en fiche si tu entends mes pensées. Maintenant que je le sais, je ferais encore plus attention à ce que je dirais dans ma tête XP »


Il fait que je trouve un moyen de me sortir de ce pétrin. En y réfléchissant, lorsque nous serions dans ma chambre, nous n’aurions plus à faire semblant… Oui mais non. Je me retrouverais dans un endroit exiguë même s’il est vrai que les cartiers que j’allais occuper était de relativement belles proportions mais peut être pas suffisante tout de même pour empêcher un vampire trop décidé à me boulotter. Bon sang, je me retrouvais avec un sacré dilemme sur les bras et tout ça dès le premier jour de mon arrivée.


- Je ne pense pas que vous puissiez m’aider pour cela, dis-je gênée en me faisant piquer un far.


Il ne semblait toujours pas décidé à me laisser m’échapper et moi je ne parvenais toujours pas à trouver un moyen de m’en débarrasser. Si les vampires étaient tous aussi tenace et doué que lui en traque, je comprenais mieux maintenant pour quelle raison même des soldats entrainés se faisaient avoir par eux. Même moi avec tout mon équipement je n’y parvenais pas.


- Mais je serais ravie de vous revoir dans la mesure du possible ultérieurement pour visiter cette ville et pourquoi pas faire plus ample connaissance, bluffais-je.


A partir de maintenant, j’allais tout faire pour ne plus le recroiser. Si je devais pour cela déménager alors je n’ais pas tarder à le faire. Si seulement je ne risquais pas de me faire tuer par lui… Une petite saigner passait encore. Surtout qu’il paraissait que cela faisait du bien mais plus… heu… je tenais un minimum à ma peau. Hors je n’avais aucun moyen d’être certaine qu’il se contenterait du minimum.